22 octobre 2006

UN ÉCHEC CUISANT

"Quand j'ai les Blancs, je gagne parce que j'ai les Blancs, quand j'ai les Noirs, je gagne par ce que je suis Bogoljubow." (Efim Bogoljubow, 1889-1952)



RÉPONSE
L'échec décisif : 24/ Ff7+ !! conduisait inéluctablement au gain :
si 24/ ...Rh8 25/ Fe8 !! et abandon (c'est la partie) :
car si ...Fxc5 + 26/ Dxc5... avec perte nette d'une pièce...
car si ...Df7 26/ Fxf7... suivi du mat à moyen terme...
car si ...h6 26/ Dxf8+ Rh7 27/ Fg6+ Rxg6 28/ Df5 mat 1-0.
si 24/ ...Dxf7 25/ Dxf7+ Rh8 26/ Dxf8+ Txf8 27/ Txf8 mat 1-0.
Pour l'anecdote, cette partie a eu un Prix de beauté.

UNE PARTIE ÉCLAIR

"Si tu as trouvé un bon coup, regarde bien s'il n'y en a pas d'autre meilleur." (Emmanuel Lasker, 1868-1941, Champion du Monde de 1894 à 1921)



RÉPONSE
Le coup candidat : 13/ ...Fe5 menaçait mat en h2 mais pouvait être contré par : 14/ f4. Le grand-maître Oleg Romanichine a donc d'abord joué : 13/ ...Fxf3+ !! et la position d'Iossif Dorfman s'est effondrée car :
si Rg1 14/ Dg4 mat 0-1
si Fxf3 14/ Fe5... avec un mat inévitable en quelques coups.